Le Podcast des Entrepreneurs Inspirants
âEn bon parisien, moi, quand j'ai dĂ©barquĂ© en 2009 Ă Nantes, j'ai eu droit Ă un petit sas de dĂ©compression' ayant fait toute ma carriĂšre Ă Paris. C'est vrai que ce n'est pas le mĂȘme rythme, c'est pas les mĂȘmes enjeux. Mais au final, je suis trĂšs content d'ĂȘtre arrivĂ© Ă Nantes parce que c'est un formidable Ă©cosystĂšme dans l'entrepreneuriat en gĂ©nĂ©ral et encore plus dans le digital.â
âEn 1998, n'y avait pas d'Ă©cole d'ingĂ©nieurs informatique, il n'y avait pas d'Ă©cole multimĂ©dia.. En fait Internet commençait vraiment Ă arriver en France, beaucoup de mĂ©dias commençaient Ă y aller. Pendant cette compĂ©tition Ă laquelle je participais, il y avait un gars de M6 qui Ă©tait natif de Rodez. Il Ă©tait lĂ bas en weekend et du coup on a un peu discutĂ©. Il chassait un peu partout et voulait me recruter en tant que dĂ©veloppeur Web chez M6. Enfin, la chance ultime que j'ai eue dans ma vie, c'est que je suis revenu chez moi tout content. Non pas parce qu'on avait gagnĂ© lâOpen Webmasters, on s'Ă©tait fait laminer par des mecs beaucoup plus forts que nous, mais parce jâavais trouvĂ© du boulot. Je crois que c'est en fĂ©vrier ou mars de l'annĂ©e de mon bac. Je passe un entretien chez M6 et lĂ ils me disent âsi tu veux, nous serons ravis de t'accueillir, viens chez nous. Mais il par contre, on te prĂ©vient le jour oĂč tu as ton bac, tu viens avec tes notes du bac. Et si tu n'as pas ton bac, nous te prendrons pas.â Cela eu un effet dĂ©multiplicateur sur moi. Je voulais absolument mon bac parce que je voulais absolument bosser chez M6 et c'est comme ça que c'est comme ça que j'ai eu mon bac avec un mention assez bien alors que j'Ă©tais vraiment nul. C'est grĂące Ă M6 et Ă la DRH de M6 Ă l'Ă©poque. Je suis arrivĂ© avec un relevĂ© de notes et j'ai signĂ© mon contrat de travail.â br>
âSouvent, il y a beaucoup de gens qui ont vraiment une histoire professionnelle qui est trĂšs marquante dans leur dans leur vie professionnelle. Ăa n'a pas loupĂ© pour moi et pour moi ça a Ă©tĂ© LeGuide. Quand je suis arrivĂ© chez LeGuide, je crois que j'Ă©tais le treiziĂšme ou douziĂšme salariĂ© et jâen suis reparti lorsque la sociĂ©tĂ© Ă©tait cotĂ©e en Bourse avec une centaine d'employĂ©s , la grosse machine. J'ai vĂ©cu cette hypercroissance que j'ai toujours gardĂ© en tĂȘte. J'avais tout un passif qui m'a beaucoup servi dans toute l'histoire de Lengow.â
âLe mĂ©tier de Lengow, c'est de prendre les catalogues produits des marchands et de les envoyer partout sur Internet. Ce que tu veux, on les envoie partout et en direct tout de suite. Donc, l'histoire de Lengow, notre promesse, c'est quâun marchand va driver sa croissance avec son catalogue produits parce qu'on va emmener ces produits lĂ oĂč les acheteurs achĂštent. On a eu cette vision lĂ dĂšs le dĂ©part de Lengow, il y a plus de dix ans, en se disant que la seule chose qu'il faut qu'on ait en tĂȘte, c'est de toujours aider le marchand Ă ĂȘtre prĂ©sent lĂ oĂč le marchĂ© est prĂ©sent et d'essayer d'anticiper cela.â
âEntreprendre, c'est pas un statut social, c'est une vraie envie et je pense qu'il faut, il faut en avoir conscience et c'est aussi trĂšs bien de vivre des aventures entrepreneuriales.â
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