Le Podcast des Entrepreneurs Inspirants
“Je me suis un peu lancé sur le digital, en réalité, sans vraiment trop connaître grand chose. Mais l'avantage de cette époque-là, c'est qu'il n'y avait pas grand monde qui s'y connaissait. Ceux qui disaient s’y connaître, hormis quelques rares personnes qui étaient réellement compétentes, c'était plutôt du bullshit. Moi, j'ai appris le métier. J'ai découvert tout le monde d'Internet et j'ai appris. Je pense qu'aujourd'hui, on peut quand même dire que le groupe Kwanko a sacrément progressé et possède une très belle expertise dans son domaine.”
“Mon associé c'est Kevin Hatry. L'histoire est assez amusante car à l'époque, c'était le petit copain de ma sœur. Lui, il est plutôt tech et excellent dans ce domaine. Donc il pilote toute la partie technique de la boîte et Dieu sait que c'est extrêmement important dans notre métier. Et moi, c'est le reste.”
“De 2004 à 2007. Une croissance très, très forte, avec un rythme effréné. On passe de 3 à quasiment 50 personnes en 2007. Donc, c'est une croissance très rapide. Un stress extrêmement intense. Et à partir de 2007, on se dit que notre métier nécessite beaucoup d'investissements technologiques et donc, dans le futur, si on veut arriver à soutenir ce besoin d'investissements technologiques, il faudra qu'on soit aussi à l'international. Donc, on commence à aller à l'international. On démarre par l’Espagne, marché pas très, très mature. Il faut aussi intégrer dans les effets de levier que nous, on a vraiment vécu un avant et après 2005. 2005 c'est vraiment la démocratisation de l’ADSL en France. On a vraiment vu le changement que ça représentait par rapport à l'usage d'Internet. Ça a été un élément disruptif du marché.”
“La raison pour laquelle, en Europe, il n'y a pas eu de grands acteurs du digital qui ont émergé, c'est que pour moi en tout cas, ce n'est pas un problème d'investissement. Parce qu'en termes d'écosystèmes. Il y a eu, il y a eu énormément de créativité et je pense qu’en terme de startup et même d'entreprises déjà de belle taille, il y a énormément de belles réussites. Simplement, il y a un moment, il faut qu'on puisse se battre à armes égales et donc quand on est plus taxé, quand on a plus de contraintes juridiques et qu'en plus, on laisse les plus forts écraser ceux qui sont plus petits et se constituer des situations monopolistiques. Après, il ne faut pas s'en étonner. Et encore une fois, c'est une mauvaise approche que d'attaquer les GAFAM. C'est le régulateur qui n'a pas fait son travail.”
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