Le Podcast des Entrepreneurs Inspirants
âJe m'appelle Alexandre Garnier. J'ai 47 ans. Je suis un web entrepreneur et un pĂšre de famille. AWE, ça fait 20 ans. Mais il y a eu plusieurs vies dans AWE. Une vie de rĂ©gie publicitaire, une vie d'agence de marketing et puis une vie d'agence de marketing B2B, celle dans laquelle je suis actuellement. Avant AWE j'ai fait des Ă©tudes de journalisme et pendant ces Ă©tudes, dans les premiĂšres annĂ©es, j'ai dĂ©couvert Internet en lisant le livre d'un Français qui s'appelle Christian Huitema, qui a Ă©crit âEt Dieu crĂ©a lâInternetâ et qui est un des français, au CERN, de l'Ă©quipe qui a créé Internet. Donc, Ă la lecture de ce livre j 'ai dĂ©couvert Internet, j'ai branchĂ© un ordinateur, un modem et j'ai Ă©tĂ© dans les premiers en France, comme toi. J'ai alors compris le potentiel incroyable de ce truc lĂ , Internet. J'ai alors dĂ©cidĂ© de me lancer Ă fond dans ce truc que personne ne connaissait et que trĂšs peu de gens utilisaient J'ai eu ensuite la chance de pouvoir faire un stage en apprentissage chez France-TĂ©lĂ©vision, chez France 3 (FR3), avec Jean-Jacques Peyraud. Jean-Jacques Peyraud Ă©tait le passionnĂ© du web de France-TĂ©lĂ©vision. J'ai pu travailler sur les sites web de France TĂ©lĂ©vision, et notamment les grands Ă©vĂ©nements sportifs la Route du Rhum, Roland Garros dans les annĂ©es 96 97.â
âJ'ai adorĂ© les expĂ©riences startup, Ă©videmment, mais je nâai pas aimĂ© l'expĂ©rience entreprise. On ne gagne pas dâargent, on fait des salades, on raconte du bullshit, on perd de l'argent. En fait, on se raconte des histoires de valo. C'est pas bon, c'est pas mon ADN. Moi, j'Ă©tais beaucoup plus Ă l'aise Ă monter un business avec un business model simple et rentable. J'achĂšte des espaces publicitaires online et je les vend Ă des annonceurs. Je prends une marge entre les deux. C'est simple, je peux comprendre et j'ai Ă©tĂ© un des premiers Ă monter une rĂ©gie publicitaire en ligne. C'Ă©tait en 2000. C'est au moment oĂč Hi-Media s'est créée. Câest çà AWE.â
âJe suis donc allĂ© chercher les spĂ©cialistes du Minitel qui s'Ă©taient digitalisĂ©s les premiers, et qui avaient bien compris qu'on pouvait facturer des services immatĂ©riels Ă travers des rĂ©seaux tĂ©lĂ©coms, C'est la premiĂšre fois qu'on voyait des vrais modĂšles Ă©conomiques sur Internet. C'Ă©tait passionnant. Je pense que c'est lĂ que j'ai le plus appris en marketing digital. C'est la raison pour laquelle la rĂ©gie publicitaire avait un vrai coup Ă jouer.â
âA un moment donnĂ©, le traitement de ces volumes de donnĂ©es des campagnes Google est impossible par un humain. Il est Ă mon avis certain qu'Ă un moment donnĂ©, le temps leur donnera raison. Oui, l'intelligence artificielle, dans 2 ans, dans 3 ans, dans 5 ans, ça fera beaucoup mieux que n'importe qui. Aujourd'hui, ce que je dis, c'est que la transition n'est pas Ă©vidente. En ce moment, ceux qui payent les pots cassĂ©s de la transition, ce n'est pas Google, c'est plutĂŽt les clients de Google. Google, c'est aussi Google Analytics, c'est-Ă -dire que la mesure d'audience et la mesure de la performance digitale. Soyons clairs, c'est bien sĂ»r la mesure de l'audience des sites web, mais ça, c'est un dĂ©tail. Ce qui est intĂ©ressant, c'est la mesure de la contribution du digital aux ventes Ă la performance. Et ça, ça fait 15 ans que ça dure, donc ça commence Ă bouger un tout petit peu avec l'affaire des cookies.â
âOn a progressĂ©, alors on est restĂ© Ă Levallois. On est trĂšs attachĂ© Ă Levallois. Aujourd'hui, on a une quarantaine de consultants et on fait travailler un certain nombre de consultants externes sur les comptes de nos clients. On a fait entrer un groupe qui s'appelle ADL Performance au capital de la sociĂ©tĂ© en juillet dernier. Pour adresser la croissance du marchĂ© du B2B pour les cinq ou six prochaines annĂ©es, pour prendre cette vague, il faut, il faut avoir une certaine dimension et donc il faut avoir une force commerciale beaucoup plus importante. Il faut avoir une force marketing plus importante et il faut avoir des Ă©quipes plus importantes, sans quoi on risque de louper la vague parce qu'on ne sera pas assez gros pour la prendre. Donc, voilĂ la raison pour laquelle j'ai cherchĂ© des partenaires et j'ai eu beaucoup de chance de rencontrer Bertrand Laurioz, le prĂ©sident de d'ADL Performance. C'est un groupe français indĂ©pendant lui aussi. C'est un groupe qui connaĂźt bien le marketing et qui connaĂźt bien la data. â
âC'est peut ĂȘtre ça mon plus grand succĂšs. Je suis toujours lĂ . Plus fort qu'au dĂ©but. Toujours aussi heureux d'ĂȘtre lĂ et de continuer Ă croiser ceux qu'on appelle les pionniers du Web. C'est trĂšs sy
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