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Anthony Bourbon
fondateur de Feed

Anthony Bourbon

"La résilience avant tout !"

Épisode : #11
Durée : 1h05 minutes

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Anthony Bourbon, le fondateur de Feed,  m'avait prévenu dès la première minute : "dans cet épisode, il y aura de la punchline !". Il avait raison.

Feed c'est une alternative à un vrai repas, de temps en temps lorsque vous ne pouvez pas cuisiner, pour vous simplifier le quotidien. Disponible en barres, sachets ou  snack et fabriquées à partir d’ingrédients vegan, sans gluten, sans lactose et sans OGM.

Feed est fier de se présenter comme une DNVB (Digital Native Vertical Brand), c'est à dire une marques née en ligne, proche de des consommateurs avec un circuit de vente directe mais qui se confronte  à présent aux acteurs historiques de l'agro-alimentaire sur leur terrain de chasse : les points de ventes physiques ((Monoprix, Franprix, Auchan, Intermarché).

Ce fondateur atypique, très gros travailleur, se définit comme un irréductible résilient. Il aura même convaincu le chef étoilé Thierry Marx de participer à l'aventure et de lancer une gamme Bio.

À la tête d'une armée de "guerriers", Anthony souhaite que les entrepreneurs viennent plus du bas, du peuple, et pas seulement des grandes écoles de commerces privées.

Durant un peu plus d'une heure, Anthony Bourbon nous livre donc son parcours et l'aventure Feed. Si cet épisode vous plait n'oubliez pas de le note 5* sur Apple Podcasts et vous de vous abonner sur votre plate-forme d'écoute afin de recevoir automatiquement les prochains épisodes.

Bonne écoute à vous !

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Quelques extraits de l'épisode d'Anthony Bourbon

“La seule chose qui est sûre, c'est que l'échec est reproductible, mais pas la victoire. Si tu refais tout ce qui t’a permis de réussir, t'es pas sûr de réussir. Par contre, si tu refais les mêmes erreurs qui t’ont fait échouer, là t'es sûr d'échouer.”

“Les deux premières années de Feed, je n'avais pas de vie sociale, il n'y avait pas de resto. Il n'y avait pas de soirée, pas de cinéma, pas de vacances, pas de week-end. On était Feed, on mangeait, on parlait, on dormait, on parlait de Feed.”

“Si je devais caractériser l'entrepreneuriat par un mot. Ce serait la résilience. Parce qu'au final, tous ceux qui ont vendu tout ceux qui ont réussi ont été résilients. Et ils n'ont pas abandonné. C'est le seul point commun, ils ont été résilients. Et je suis persuadé que quelle que soit votre histoire, et même si elle a été très difficile, vous pouvez vous en sortir.”

“On a fait plusieurs levées de fonds assez conséquentes, on a recruté beaucoup de monde, on a ouvert 40 pays, on a créé plus de 70 produits. On est très motivés, très déterminés et on est persuadé que le travail d'une startup c'est pas seulement de vendre un produit, c'est de raconter une histoire et de poser une promesse très authentique, en adéquation avec les valeurs du fondateur.”

“ Et on pourra se vanter d'avoir fait quelque chose de bien dans 2, 3, 4 ans. Donc, on reste concentré les pieds sur terre. On reste très humbles parce que dans l'écosystème Startup beaucoup ont tendance à se prendre pour des génies, alors qu'en réalité, on est aussi la conclusion d'un écosystème global macro économique. On est chanceux. Il y a beaucoup de liquidités sur le marché et les investisseurs sont prêts à bider de manière à bullish sur des start up et des jeunes entrepreneurs. On ne réussit jamais seul. Il ne faut pas penser qu'on est des génies. On est juste au bon moment, au bon endroit. Après, évidemment, on travaille fort et on s'implique. Mais c'est une addition, une accumulation de plein de petits éléments qui font que ta réussite est possible. Et c'est pour cela qu'il faut toujours rester humble et renvoyer l'ascenseur. “

"Thierry Marx il a été courageux. Franchement, parce qu'un chef étoilé qui vient mettre les mains dans la smart food, fallait fallait des bowls, comme on dit. Franchement, il s'est bien fait éclater par ses confrères. C'était la facilité de taper dessus, alors qu'en réalité, quand on s'est rencontré, on a discuté et ça a été hyper naturel. Il nous a dit “Moi, la seule chose que je dois pouvoir faire, c'est regarder le consommateur dans les yeux parce que je sais ce qu'il y a dans mon produit”. Et c'était le cas. Tu ne pouvais pas faire plus propre que ça. Honnêtement, c'était bien plus sain que ce que mange 98% des Français aujourd'hui. Mais les gens ont besoin de taper. Les gens ont besoin d'être méchants. Ça a quand même permis de démocratiser et de légitimer la smart food en montrant que ce n'était pas là pour s'opposer à la grande cuisine traditionnelle, mais au contraire plutôt pour lui apporter une alternative à des moments différents. Parce que quand tu vas manger chez Thierry Marx, ce n'est pas le même moment que quand tu manges Feed, quand tu va manger chez Thierry Marx, c'est pour fêter un évènement, parce que t'es content, parce que tu n'as du temps.”

“J'ai senti qu'on perdait la connexion, que j'étais plus avec l'équipe. Je me suis trop mis en retrait pour être honnête. Et là, je suis là. Je suis revenu au contact. On a réorganisé de manière beaucoup plus horizontale. J'ai cassé cette verticalité qui, pour moi, était foireuse et complètement inadaptée à une startup comme Feed. Et là, on est dans l'horizontal. Si je suis sur tous les sujets, je parle de tout. Je connais tout, chaque chiffre, je peux te le donner et là, je m'éclate beaucoup plus. En fait, je suis revenu au contact et donc là, je suis en train de l'attaquer pour une période, je pense d’au moins 12 ou 18 mois. Quelque chose de très intense où je vais devoir faire beaucoup de sacrifices perso. Mais c'est là que je m'épanouis, donc je vais tout donner pendant 12 à 18 mois et on verra ce que ça donne. J'ai du mal à me projeter sur trois, quatre ans. Je suis assez instinctif et je sais qu'il faut que je donne tout pour éclater les résultats. Je me mets dans une ligne droite, dans un tunnel et ça va dépoter. Et c'est là que je m'épanouis.”

“L'objectif, c'est que je ne sois pas le seul à gagner parce que je suis le seul à travailler. Donc ça me parait hyper légitime et je pense que les modèles capitalistes égoïstes à l'ancienne ne fonctionnent plus aujourd'hui. Je suis pas du tout un mec communiste, loin de là, mais je sais qu'il faut partager la richesse et il faut que les gens qui travaillent y aient droit.”

(Transcription automatique réalisée par Botnation.)
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