Le Podcast des Entrepreneurs Inspirants
“La Belle Vie aujourd'hui, c'est un accès à plus de 6500 produits, plus de 1500 produits frais, une boucherie, une fromagerie, le plus grand primeur d'Europe. Des produits quotidiens livrés chez toi en moins d'une heure. Aujourd'hui, c'est plus de 500 livraisons par jour. C'est une entreprise qui a une croissance à deux chiffres tous les mois, donc une croissance à trois chiffres par an. On double notre chiffre d'affaires tous les ans, c'est très excitant.”
“Auparavant j'étais joueur de poker depuis quelques années. Le soir, on se réunissait avec des copains sur des tables en ligne et on avait toujours envie de faire au moins une table ou deux tables ensemble pour rigoler. C'était assez compliqué à l'époque. J'ai dit que j'allais combler ce problème là en lançant cette plateforme de réservation de tables de poker en ligne. Mais le projet est mort dans l'œuf quasiment parce que deux ou trois semaines après est sortie la première législation sur les jeux en ligne, l'Arjel, porté par Fleur Pellerin et coup notre business model est tombée à l'eau.”
“Car j'étais le créatif du groupe, j'ai dit: de toute façon, on va faire un truc ensemble et on va faire une application mobile. En fait, cette application mobile là, je n'avais pas le nom à l'époque, mais je savais ce que je voulais faire. En fait, je voulais faire Deliveroo. En fait, c'est-à-dire que je voulais me faire livrer un Starbucks ou un McDonald avec une app en moins d'un quart d'heure. Et c'est pour ça que j'avais créé cette boîte là et que je voulais créer un Deliveroo. Un truc de ce genre là. Et finalement, ce projet n'a jamais vu le jour parce qu'on a très vite pivoté, pivoter par la force des choses. Et en fait, ce pivot-là aurait dû mettre la puce à l'oreille sur sur mon management d'équipe. Je n'ai pas su imposer mes idées jusqu'au bout. Et ça, ça a été ma première vraie leçon de ma vie entrepreneuriale. C'est que peu importe le projet, finalement, ce qui fait la réussite d'un projet, c'est vraiment l'équipe. Même aujourd'hui, je n'en démords pas.”
“Je sentais que je ne pouvais pas aller plus loin, parce que j'avais de plus en plus du mal à partager ma vision. Et avec le recul, c'est probablement une partie de ma faute. Mais je pense que dès le début, on avait une team avec que de stars, mais de stars qui étaient très fortes dans leur domaine mais qui voulaient rester très focus sur leurs domaines. J'ai eu beaucoup de mal à imposer le rythme de croissance, de motivation et une vision produit.”
“Je me suis associé à Alban Wienkoop qui, pour la petite histoire, est mon ancien patron. Il avait confiance en moi et j'avais confiance en lui et je savais comment il travaillait. Et lui, il savait comment je travaillais. Et ça, c'est la base, c'est-à-dire peu importe le projet. Je savais que je partais avec quelqu'un qui avait confiance en moi et que ça irait au bout. Et moi, j'avais énormément confiance dans ses qualités et ça, je pense que ça fait tout le succès d’aujourd'hui.”
“J'ai toujours su, vraiment, et je dis ça en toute humilité, j'ai toujours su depuis, depuis l'adolescence, que je voulais être patron mais je viens d'une ville et je viens d'un milieu défavorisé. C'est-à-dire que les exemples de réussite ne sont pas les mêmes que les exemples de réussite de Paris-Ouest. Mais je viens de là, ma ligne de départ n'est pas forcément la même que tout le monde. Et aujourd'hui, je pèse vraiment la chance que j'ai d'avoir traversé tout ça. Mais vraiment, c'est incroyable.”
“Si tu regardes aujourd'hui La Belle Vie et ce qu'on fait, personne n'a fait ça. Savoir gérer des entrepôts urbains, faire la livraison de produits frais en moins d'une heure et gérer autant de références. Personne ne sait faire ça. Aujourd'hui, on est les deux tiers du temps à plus de 600 commandes par jour. L'objectif à fin 2020, je pense qu'on sera pas loin des 2000 commandes par jour.”
“Je suis assez fier aujourd'hui d'avoir créé un supermarché de nulle part. Aujourd'hui, on a créé une marque, on a créé un business, une façon de faire qui est complètement inédite, et on sort de nulle part. On est des mecs de la tech, on n'est pas des épiciers, on n'est pas des logisticiens. J'ai vraiment envie de devenir un leader européen.”
© 2020-2021 - MaBoite.com, Emmanuel Françoise.