Le Podcast des Entrepreneurs Inspirants
“Je suis Albert Codinach, je suis d'origine espagnole et j'ai grandi en Espagne, à côté de Barcelone. J'ai fait mes études en Espagne et j'ai débarqué en France en 2008, au moment où la crise commençait à frapper dur un peu partout, spécialement l'Espagne, la crise des subprimes. Je finissais mes études. C'était compliqué à ce moment-là. J'ai eu une opportunité pour finir mes études en France, j'ai donc développé ma carrière en France autour justement des énergies renouvelables.”
“Je me suis spécialisé sur les domaines de l'énergie et tout ce qui touche à l'économie et à l'énergie. Et avec ces connaissances là, j'ai pu intégrer une société lyonnaise qui est justement un producteur d'énergie renouvelable. A partir de là, j'ai pu commencer à bâtir mes connaissances d'un secteur et surtout, à mettre en pratique mes connaissances autour des énergies renouvelables.”
“Aujourd'hui, on est déjà producteur pour une partie assez petite de la consommation de nos clients. Mais aujourd'hui, nous détenons des actifs de production superbes.”
“Moi, je ne peux pas garantir que les électrons qui arrivent chez toi sont verts, oui, les électrons se mélangent dans le réseau. En toute honnêteté intellectuelle, je ne peux pas faire la différence. Ni moi, ni quelqu'un d'autre. Mais si un fournisseur déclare qu'il commercialise de l'énergie verte, il va sans doute utiliser un mécanisme qu'on appelle la garantie d'origine pour prouver que ce marché est d'origine renouvelable.”
“Donc, aujourd'hui, notre mix est composé de trois forces principales de l'hydro, de l'éolien et du photovoltaïque. Pour émerger un monde %100 renouvelable, il faut que petit à petit, que l'offre renouvelable s'adapte à la consommation. C'est comme ça qu'on va commencer à construire un système 100% renouvelable. Sinon, ça va être compliqué de se projeter à très long terme.”
“Aujourd'hui, on a des stockages naturels comme les barrages qui jouent ce rôle là et qui jouent ce rôle là de manière très efficace. Mais pour aller à une échelle plus large, il faut se tourner vers d'autres systèmes de stockage Comment arriver à un mix de 100% renouvelable et à quelle échéance? Aujourd'hui, nous, ce que nous faisons, c'est vraiment déjà y contribuer, y participer et donc faire de la pédagogie auprès des clients. Et petit à petit, participer à l'effort collectif.”
“Il y a des moments dans nos vies où nous sommes prêts à changer les choses. D'autres où nous sommes submergés dans la routine. Ce qui est clair, c'est que pour prendre conscience, il faut prendre du recul. Si on demandait aux français de prendre leur conscience, il faut leur donner du temps. Il faut leur donner la possibilité de prendre le temps. C'est la seule manière qu'on aura de faire changer les choses.”
“Il y a des fournisseurs qui sont probablement moins chers, qui ont une autre politique de gestion de l'énergie. Nous en avons une autre. Nous avons cette logique de vouloir investir dans des actifs renouvelables. Nous avons une autre politique et nous ne pouvons pas être low cost. Notre ambition est de faire bouger les choses. Ça peut être très long. Par exemple, pour l'éolien aujourd'hui, on parle de projets qui sortent au bout de 6, 7 ou 8 ans. Notre intérêt, c'est de faire émerger de plus en plus de projets. Parce que même si c'est à petite échelle, cela contribue quand même à l'émergence de projets d'énergies renouvelables.”
“La consolidation du marché, c'est une vraie question que beaucoup de gens du secteur se posent. Moi, ce que je dis souvent, c'est qu'il suffit de regarder ce qui se passe chez nos voisins, dans des pays où la libéralisation a eu lieu avant et on n'a pas forcément consolidé le marché. Donc, plusieurs acteurs avec des stratégies très différentes, cohabitent sans trop de difficultés. Et il y a de la place pour tous Je ne suis donc pas forcément convaincu qu'il y aura une consolidation du marché.”
“Honnêtement, perso, ce qui me dérange le plus, ce sont les fournisseurs qui font du démarchage abusif en racontant n'importe quoi. Ça, c'est la chose qui me dérange le plus, avec une politique commerciale agressive, avec des valeurs qui ne collent pas à notre manière de faire des business. Encore une fois, j'ai envie de dire, chacun à sa manière, de voir les choses et chacun sa stratégie. “
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