Eliette Vincent
cofondatrice de Cocolis

"L'entrepreneuriat a toujours été là."

Épisode : #4
Durée : 1h19 minutes

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Cocolis est une application qui met en relation, sur le principe du co-voiturage, plus de 200 000 personnes qui voyagent et d’autres qui souhaitent expédier ou se faire expédier un objet, fragile ou de grande taille à moindre coût.

Eliette Vincent nous parle de son parcours chez un site de vente privée, puis à La Redoute avant de créer Cocolis, il y a 5 ans, après avoir étudié le marché durant de longs mois.

Cocolis recrute en ce moment des chargés de relation client et business développeurs, écoutez et contactez Eliette si l'aventure vous passionne.

A bientôt pour un prochain épisode et n'hésitez pas à proposer des invités ou indiquer des suggestions en commentaire ! 👍

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Quelques extraits de l'épisode d'Eliette Vincent

“Je n'avais pas d'argent, je n'avais pas les contacts. Ça me paraissait très compliqué. Mais du coup, je pense que l'entrepreneuriat a toujours été quelque part là. Et cette première expérience professionnelle m'a permis de débloquer un truc et de me dire je peux y aller.”

“Un service de livraison qui est moins cher, qui est plus pratique et qui a un bénéfice écologique, donc c'est important pour nous. Pour nous, ce qui était important, c'était de trouver une idée qui soit vraiment utile, qui résolve un vrai problème, que les gens hallucinent sur le niveau de satisfaction. C'est hyper bénéfique, ils en parlent autour d'eux. Je pense que c'est aussi un effet boule de neige.”

“C'est venu d'un besoin que j'ai eu personnellement de vouloir acheter une commode sur LeBonCoin. J'en avais trouvé une qui se trouvait à Lille et moi, j'habitais à Paris, donc j'avais trouvé le modèle qui me plaisait bien. Le prix était le bon. La vendeuse était d'accord pour me la vendre. Sauf que faire venir une commode à Paris quand on n'a pas le permis, comme c'était le cas pour moi à l'époque, c'est mission impossible.

Soit on passe par un transporteur et ça coûte très cher. Mais du coup, on perd le bénéfice d'acheter d'occasion. Soit on va aller le chercher soi-même. Moi, je ne pouvais pas. Et du coup, c'est à ce moment là que je me suis dit que ce problème-là se posait à moi, mais devait aussi se poser à d'autres personnes. Et quand je me suis renseignée, j'ai vu qu'il existait pas vraiment de plateforme qui permettait de mettre en relation les gens alors que pourtant, à ce moment là, on parlait beaucoup de Blablacar, qui venait de faire une grosse levée de fonds en 2014 parce qu'il avait dû lever. Je ne veux pas dire de bêtises, mais je dirais 10 ou 20 millions d'euros et je me suis dit voilà, il y a plein de gens qui font des trajets partout en France, qui ont de la place sur les sièges, mais qui ont peut être de la place également dans le coffre qui pourraient me transporter ma commode pour un montant modique. L'idée de Cocolis, c'est vraiment le nœud d'un problème personnel.”

“Mais il y a aussi Julien qui est le cofondateur et on a eu. Au même moment, on a pu quitter nos entreprises dans lesquelles on était et avec des compétences assez différentes. Et ça faisait, je pense ouais, depuis 2010, à peu près qu'on avait eu une discussion un soir en se disant un jour, on lancera une boite et donc on avait plusieurs idées. En fait, on a creusé chacune des idées un peu de la même manière en regardant s'il y avait un potentiel de marché, est ce que ça existe déjà en France, dans le monde? On s'est rapidement rendu compte qu'au début, on se dit Bah génial, on a une super idée personnelle. Tu parles. Il y avait 10 personnes sur le créneau. On a étudié les 10. On s'est rendu compte qu'en fait, on pouvait faire beaucoup mieux qu'eux pour diverses raisons et apporter notre expérience et nos compétences pour faire quelque chose de mieux.”

“En fait, on l'a voulu vraiment très simple. Au delà de ça, un sujet qui était hyper important pour nos clients, c'était d'avoir une assurance. Parce que quand on confie un bien, même si c'est un bien qui n'a pas une valeur, on est plutôt sur des biens d'occasion. Donc ce n'est pas des biens qu'une grosse valeur marchande, mais parfois une valeur sentimentale aussi. Et quand on confie quelque chose à quelqu'un qu'on ne connaît pas, on a envie d'être sûr que ça arrive en bon état et que si ça arrive pas en bon état, on puisse se retourner. Et donc, on a mis en place hyper rapidement, dès mars 2016, un partenariat avec la Macif pour assurer tous les colis. Donc, en fait, dès qu'on envoie un colis, le bien est assuré jusqu'à 500 euros et tu peux également souscrire une assurance supplémentaire si jamais le bien a une valeur jusqu'à 5000 euros. Et ça, c'est inclus dans l'essai inclus dans les frais de service.”

“Le bouche à oreille fonctionne bien, même si ce n'est pas facile à mesurer. Et après, je pense qu'on envisagerait de faire d'autres choses au fur et à mesure. Maintenant, c'est ce qu'on a identifié, c'est de se faire connaître auprès de brocanteurs, auprès de commerçants. Ça peut être aussi une manière de d'accélérer l'activité parce que c'est des personnes qui ont besoin d'envoyer des objets de manière plus récurrente qu'un particulier. C'est là dessus que l'on va vraiment axer notre croissance.”

“Globalement, je pense qu'on a. On a quand même plutôt eu de la chance parce qu'on a toujours été assez soutenu, assez reconnu aussi. Et globalement, dans notre réseau, il y a énormément de gens qui nous ont aidés, que ce soit pour des sujets divers et variés, mais généralement, quand on pose une question à quelqu'un qui nous aide et qui nous répond après, après, je pense que si on avait eu un peu plus d'argent, ça nous aurait permis d'aller un peu plus vite aussi. Mais d'un autre côté, ce qu'on se dit aussi parfois, c'est que si on avait plus d'argent, on l'aurait pas forcément bien dépensé.”

(Transcription automatique réalisée par Botnation.)