Pascal Gayat
fondateur des Cas d'Or

"Ce qui est vraiment fondamental c'est le démarrage d'une aventure."

Épisode : #25
Durée : 1h26 minutes

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Cela me fait vraiment très plaisir d’accueillir Pascal Gayat sur ce podcast, cela fait des années et des années que l’on se connaît et nous allons d'ailleurs l’évoquer plusieurs fois durant cet épisode.

Sur son profil LinkedIn il est indiqué "Top Executive and Entrepreneur, promoting best practice in Digital since 1996", cela n'est donc pas un hasard si Pascal Gayat est régulièrement cité par les invités des précédents épisodes. Il était donc temps qu’il revienne avec nous sur plus de 25 années d'entrepreneuriat et intra-entrepreneuriat dans l’univers du digital et de l’évènementiel (les Cas d'Or) en nous détaillant son parcours incroyable tout au long de cet épisode de MaBoite.

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Emmanuel 

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Quelques extraits de l'épisode de Pascal Gayat

“Je suis Pascal Gayat, j'ai aujourd'hui pas loin de 53 ans. Cela fait maintenant un peu plus de 25 ans que je traîne mes guêtres sur le web avec pas mal de fonctions variées, différentes et toujours aussi passionnantes. Je suis marié et père de deux ravissantes filles de 27 et 21 ans qui ont très tôt été aussi convaincus de l'intérêt du numérique, même si elles n’en feront peut-être pas une vocation. Dès le début, j'ai considéré que ma carrière ne suffirait pas à traiter tous les sujets, mais qu'en tout cas, tout serait lié au digital.”

“En 1994, le web est arrivé à mes oreilles et surtout à mon écran. Et c'est là que que je me suis dit : c'est ici que je vais m'installer et me développer. Par contre, mes premières activités professionnelles étaient dans l'événementiel, où j'ai organisé des forums de recrutement dans les écoles de commerce et des écoles d'ingénieurs. Donc, mon premier métier, c'est l'événementiel B2B. “

“L’événement fondateur, c'est que je me suis retrouvé à faire des recherches sur AltaVista et face à moi, j'avais des bandeaux qui s'affichaient et je me disais “tiens, c'est bizarre, ça veut dire qu'il y a un modèle publicitaire”. J'ai contacté AltaVista et 48 heures plus tard, après mon message au webmaster, j'avais un appel d'une d'une boite anglaise qui me sollicitait pour me rencontrer. Donc j'arrive dans la régie publicitaire d’AltaVista en août 1996.”

“Sur ces 10 premières années, j'ai plutôt eu un profil d'intra entrepreneur partant très, très souvent d'une page blanche et à qui on disait Il faut que tu nous construises tout. On me disait “on investit 1 million dans l'organisation que tu vas monter et il faut que tu nous amènes à un million de chiffre d'affaires dans deux ans. Mais par contre, tu peux embaucher autant de personnes que tu le souhaites”. J'adorais cette démarche la puisque ça m'a permis de savoir ce dont on avait besoin quand on crée une entreprise. Mais je me suis rendu compte qu'avec un million de dollars, on ne faisait pas tant de choses que ça non plus, qui se traduisait d'ailleurs plutôt à l'époque en 700 000 €. Ce qui est vraiment fondamental c'est le démarrage d'une aventure.”

“Si aujourd'hui, on a 15 millions d'utilisateurs et pas des milliards, ces millions d'utilisateurs peuvent former un vrai usage et peuvent former un vrai business qui va avec, puisque tout le monde connaît aujourd'hui le modèle économique qui est associé à tout ça. Donc, moi, j'ai envie que les jeunes entrepreneurs se posent la question sur les fonctions fondamentales du Web et du numérique et qu'ils qu'ils fabriquent des alternatives à ces acteurs là sans chercher à être le nouveau Google ou le remplacement de ou ou le principal concurrent de, mais simplement à servir une audience. Servir une audience en lui apportant tous les éléments de navigation qui lui convient pour que sa navigation soit efficace.”

“Donc, à partir de fin 2017, je me suis dit qu'est ce que je fais maintenant ? Est ce que je reviens à un mode de direction, de filiales ou pas? Et j'ai dit non, allons y, continuons sur cette sur cette lancée autour des événements. Donc, j'ai créé une marque. La marque s'appelle les cas d’or et donc on a commencé depuis cette époque là à multiplier les occurrences, à multiplier les événements chaque année pour célébrer tous les cas d'usage, toutes les réussites opérationnelles du numérique, toutes activités confondues, à la fois le marketing, la pub et le e-commerce pour mettre en avant finalement tous les partenariats, tous les professionnels qui se sont rassemblés pour des projets structurants. Alors, j'avais quatre événements en 2017 et aujourd'hui, c'est une vingtaine d'événements qui sont même passés au travers de la crise puisque j'ai pu en organiser 12 cette année en présentiel et 4 en distanciel. Ce sont des soirées, remises de prix, networking. Le principe, c'est de rassembler une centaine d'experts, de décideurs qui ont des sujets communs.”

“Je me ressource dans le hard rock. Mais alors, le confinement a été une superbe occasion de revoir tous les concerts d'anthologie que je n'avais pas vu depuis pas mal de temps. Malheureusement, je suis obligé de rendre grâce à YouTube puisque je les ai trouvés essentiellement sur YouTube. J'aimerais bien organiser d'ailleurs des soirées concerts, pas concerts live, avec une nouvelle logique sur grand écran. Il y a des choses intéressantes à monter et je suis sûr que je le ferai.”


(Transcription automatique réalisée par Botnation)