Margot Sitruk
cofondatrice de Passions

"La marque avant tout !"

Épisode : #1
Durée : 37 minutes

🎧 Apple Podcasts
🎧 Spotify
Web & Autres

Au fil du temps le concept a bien évolué, à présent Passions cumule plus de 200 000 utilisateurs sur un marché des "Wonder Qinqua en pleine croissance et annonce un excellent taux de transformation. 🚀

Obnubilée par le produit et l'identité depuis ses études, Margot Sitrukdécide de conquérir ce segment de population, souvent oublié, des plus de 50 ans qui ne se reconnaissent pas encore en tant que "senior". L'application de dating se positionne à présent autant en tant que réseau-social que site de rencontre.

Margot et son équipe ont levé des fonds auprès de business angels, du fond espagnol Samaipata et de Founders Future géré par l'entrepreneur Marc Ménasé.

Margot Sitruk évoque avec nous le lancement de l'application Passions, ses campagnes marketing, ses erreurs et également ses plus grandes fiertés.

Un grand MERCI à Margot de se prêter au jeu de cet épisode inaugural car "oui" l'entrepreneuriat n'est pas réservé aux hommes, bien au contraire, car "oui" les plus de 50 ans sont souvent invisibles sur Internet et "oui" un réseau-social pour les "Wonder Quinquas" peut être fondé par une femme de 31 ans.

A bientôt pour un prochain épisode et n'hésitez pas à proposer des invités ou indiquer des suggestions en commentaire ! 👍

Me contacter : LinkedIn ou Twitter

Episodes recommandés :

• Hélène Mérillon
• Frank Zorn

Quelques extraits de l'épisode de Margot Sitruk

“Je m'appelle Margaux Sitruk. gée de 31 ans, j'ai cofondé l'application Passion, qui est une application de rencontres dédiée aux 50 ans et plus particulièrement aux femmes de plus de 50 ans, avec la possibilité de faire des rencontres amoureuses et amicales.”

“Il n'y a pas vraiment de hasard parce que j'ai commencé ma vie professionnelle par une expérience dans la rencontre en ligne, puisque j'étais la toute première salariée en fin 2013, d'une application de rencontres qui s'appelle Happn, pour les 18 35 ans. J'ai participé au tout début de l'aventure, au lancement et je suis resté deux ans chez Happn. C'était vraiment le début de ma vie professionnelle. C'est ce qui a été une expérience vraiment passionnante et qui m'a fait vraiment découvrir les coulisses du monde de la rencontre en ligne.”

“Un jour, je réfléchissais. Je pensais à mon père qui est célibataire, qui s'est séparé de ma mère il y a quelque temps, il avait beaucoup de mal à faire des rencontres. Je me suis dit C'est quand même fou que ma génération soit inondée d'offres, d'applications, de rencontres, de services, de rencontres en ligne alors que finalement, la génération qui en a peut être le plus besoin, c'est la génération de mes parents et de tous les parents de mes potes qui sont divorcés et qui ont, je le vois, beaucoup de mal à faire de nouvelles rencontres. Parce que finalement, voilà, entre 20 et 30 ans, au quotidien, il y a plein d'opportunités. La fac, les bars, les boîtes, les soirées, etc. Mais passé un certain âge, quand les amis sont en couple, que les enfants sont partis de la maison, que voilà, c'est pas forcément évident d'aller tout seul dans un bar ou dans une boîte. C'est un peu compliqué. Voilà, il y avait pour moi un vrai sujet et quelque chose à résoudre.”

“Sur les plus de 50 ans, nous sommes partis du constat que les plus de 50 ans étaient complètement délaissés par les acteurs de la rencontre en ligne, alors qu'il y avait un vrai sujet et même un problème, il y a encore plus de solitude après 50 ans que 40 ans. L'idée, elle est simple, c'est de dire qu'à la fois. Il y a de plus en plus de gens qui sont seuls à partir de 50 ans, même pas avant, parce que l'âge moyen du divorce en France, c'est autour de 45 ans. Malheureusement, les gens divorcent de plus en plus vieux. Non seulement ils vivent de plus en plus longtemps, mais ils sont jeunes de plus en plus longtemps. Et aujourd'hui, ce que j'ai constaté, et ce que je constate, c'est que les annonceurs ont vraiment du mal à s'adresser à cette population, c'est à dire les 50 ans, disons, de 50 à 70 ans. Il y a un vrai souci de représentation. Même le marketing ne sait pas trop comment se positionner.Il faut leur proposer un produit et une expérience qui leur ressemble.”

“On organise pas mal de sorties dans l'application. Il y a une fonctionnalité de sortie qui nous permet de pousser des sorties et des événements, mais qui permet aussi aux utilisateurs et aux utilisatrices de proposer eux mêmes des sorties et des évènements. Et notamment, les femmes ont encore une fois un petit superpouvoir particulier qui est qu'elles peuvent créer des sorties entre copines quand elles vont créer la sortie. C'est comme s'il y avait une sorte de vie parallèle sur l'application. Il y a à la fois la recherche d'une histoire d'amour et en même temps, c'est l'occasion de se faire des amis. Le célibat, c'est aussi l'occasion de se faire des potes, de sortir et de profiter de la vie.”

“Je pense que forcément, forcément, quand on parle de d'amour, de rencontres en ligne, c'est toujours plus rassurant quelque part que ce soit une femme qui soit l'instigatrice de l'application, ça rassure.”

“Je pense que la chose dont je suis le plus fière, c'est. De voir que ça progresse, mais surtout que toute l'équipe progresse et qu'on progresse tous en même temps. Quand je pense au chemin parcouru, même en un an et demi, je trouve que je trouve qu'on est une équipe extrêmement rapide. C'est une énergie qui va dans le bon sens et on va tous dans le bon sens et ensemble.”

(Transcription automatique réalisée par Botnation.)