Le Podcast des Entrepreneurs Inspirants
“WeMaintain, ce que l'on fait très concrètement, c'est que l’on est un nouvel acteur sur tout ce qui est la maintenance du bâtiment. On commence avec l'ascenseur, on a attaqué ce secteur en premier. C'est vraiment un secteur sur lequel il n'y a pas vraiment eu d'innovation, de changement malgré l'arrivée du digital. “
“C'est un marché sur lequel il y a quatre grandes entreprises qui dominent avec des problèmes de fond. Côté techniciens, c'est plutôt le manque de reconnaissance, le manque d'engagement des gens qui sont extrêmement brillants techniquement, mais qui ne sont pas reconnus à leur juste valeur. Et de l'autre côté, c'est les clients qui se plaignent d'un certain manque de service, de réactivité et de transparence sur les devis.”
“On a des succès stories un peu sympa chez WeMaintain. On aime bien rappeler que, par exemple, on a pris tout le parc d'Allianz Real Estate en Ile de France. On bosse également avec AG2R La Mondiale.”
“J'ai fait du droit et après, je suis parti faire un master de droit chinois à l'Université de Pékin et j'ai exercé en cabinet d'avocat à Shanghaï. Donc, rien à voir. En revanche, le petit point commun, c'est que je travaillais avec beaucoup de start up et d'entrepreneurs qui faisaient partie de la clientèle du cabinet dans lequel je travaillais. Je fréquentais un peu tout ce qui était du domaine de la French Tech. Je m'y intéressais beaucoup puisque, de fait, c'étaient nos clients.”
“Un jour, j'ai rencontré mon futur associé qui, lui, travaillait chez OTIS pour le coup. On échange et il me raconte en effet comment ça se passe. Ça fait partie du travail de conseil de vraiment creuser pour bien comprendre la valeur ajoutée, pour comprendre les problématiques de ses clients. Ce n'était pas mon client, mais il m'a raconté. Je posais plein de questions et il m'a expliqué tout ce monde. Notamment quand on est en Chine, on voit à quel point tout va très, très vite. Un peu trop parfois. Lui, il était un peu frustré à ce niveau là. Et puis, plus on parlait, plus je me rendais compte aussi qu'il y avait vraiment un aspect humain qui était intéressant, qui était de permettre à des techniciens de bien faire leur travail, d'être fiers de ce qu'ils font, d'aller servir le client. C'est un peu la chance qu'on a, on a vraiment répondu aux attentes du marché côté client, côté technicien et très rapidement ça a pris.”
“Si on reste sur les ascenseurs neufs. Généralement, en effet, pendant deux ou trois ans, l'installateur va garder la maintenance. C'est la même société. Le neuf, c'est tout petit. C'est quatre pour cent des installations, donc 4% des ascenseurs en France. Et tout le reste, c'est du parc existant, donc, qui existe depuis très longtemps. Je crois que la moyenne d'âge du parc à Paris c'est 25 ans. L'entreprise qui fait la maintenance n'est pas forcément l'installateur.”
“Il y a plusieurs sujets qu'on regarde chez WeMaintain avant de lancer une ville, mais c'est toujours la taille du marché. Hors, Londres bat toutes les villes en France et on regarde aussi beaucoup tout ce qui est densité, puisque c'est là où on est bon. Plus, c'est dense, plus on est réactif et donc du coup, plus tu satisfais le technicien et le client.”
“Ce que je peux dire, c'est qu'on bosse avec 80 des acteurs de l'immobilier de bureau. Le gros de notre parc est sur le triangle d'or, donc c'est vraiment le quartier des bureaux au sein de Paris. C'est le quartier central des affaires et beaucoup d’autres à l'ouest où tu as plein de sièges sociaux : Levallois, Courbevoie, etc…”
“Nos objets connectés. Qu'est ce que ça fourni ? Tous les déplacements de l'ascenseur. Les vibrations, ça fournit les mouvements des portes aussi. On arrive à aller sur le nombre de passagers aussi.. C'est assez riche, en fait, mais ce n'est pas l'ascenseur en tant que tel qui fournit les informations. L'objectif c'est d'aller vers le préventif. Donc, il faut pouvoir intervenir avant qu'il y ait une panne.”
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