Le Podcast des Entrepreneurs Inspirants
“Je suis Catherine Poletti actuellement et depuis 18 ans, je m'occupe de l'UTMB. Nous habitons maintenant depuis 1979 à Chamonix, qui est le pays natal de mon époux, alors que moi je suis né de l'autre côté de la France, c'est-à-dire en Charente-Maritime, à Saintes. Je suis l'aîné d'une fratrie de cinq enfants. Et notre famille était plutôt dans le domaine culturel et même musical plutôt que dans un domaine sportif ou même entrepreneurial.”
“L'UTMB, c'est une aventure sportive et humaine qui permet à des coureurs à pied sur les sentiers de faire le tour du Mont-Blanc en courant. A l'origine, cela représente la possibilité de courir sur 100 miles, c'est à dire entre 160 et 170 km à pied, dans la montagne, sur les chemins, et d'organiser leur temps entre le départ et l'arrivée comme ils l'entendent, c'est à dire courir, se reposer, s'alimenter, etc. Sachant que le chronomètre démarre au départ et s'arrêtera au maximum quarante six heures plus tard. Mais dans ces 46 heures, ils organisent leurs courses.”
“La première édition de l'UTMB sous cette forme tringles a eu lieu en 2003. Il y a dix huit ans maintenant. Ça a démarré avec une seule course. Et où il y avait 722 coureurs au départ, On ne s'y attendait pas pour être très honnête. De 25 nationalités différentes, ce qui était extrêmement surprenant parce que ça avait fait une traînée de poudre.D'une part, cette notoriété de la montagne, le massif du Mont-Blanc, qui est une notoriété mondiale, et, d'autre part, la logique de parcours. Mais en fait, ce n'est pas une distance, c'est plus un voyage qu'une distance et je pense que ça a attiré. Cette autre perspective était aussi extrêmement attractive pour les gens qui se sont inscrits à ce moment-là et même ceux qui continuent de s'inscrire aujourd’hui.”
“C'est parce qu'on est capable d'emmener les gens dans une dans une histoire qui leur convient, qui les passionne, qu'on arrive aussi à avancer. Et donc, ça s'est fait. Oui, la première année, on a eu un temps exécrable. Tout le monde pense que ça avait tué la course. Alors qu'en fait, je pense que ça à la création du mythe.”
“Il y a beaucoup de gens qui sont très attentifs à l'arrivée des premiers, c'est évident. Ça, c'est le côté très sportif. On aime bien voir les vainqueurs, les vainqueurs, c'est énorme. Mais ce qui était particulièrement émouvant, c'est que le dimanche matin, quand on arrive à la seconde partie de la course, il y a autant de monde pour les accueillir. Il y a une fête aussi énorme pour les accueillir parce que on sent peser mieux le poids de l'effort.”
© 2020-2021 - MaBoite.com, Emmanuel Françoise.